L’énergie solaire photovoltaïque
Questions fréquentes
Quelle est la différence entre le solaire thermique et le solaire photovoltaïque ?
Le solaire photovoltaïque produit de l’électricité alors que le solaire thermique produit de la chaleur.
L’énergie transportée par le rayonnement solaire peut être exploitée par différentes technologies selon l’usage final recherché :
– les technologies solaires photovoltaïques transforment le rayonnement solaire en électricité
– les technologies solaires thermiques absorbent la chaleur du soleil, transmise à un fluide, pour répondre à des besoins en chaleur (ex. eau chaude sanitaire, chauffage au sol).
Les installations développées par Avergies ont pour finalité la production d’électricité et utilisent donc la technologie photovoltaïque.
Un panneau solaire photovoltaïque peut-il produire de l’électricité par temps nuageux ?
Bien qu’avec un rendement plus faible, les panneaux solaires photovoltaïques fonctionnement par ciel fortement nuageux.
Les cellules photovoltaïques captent aussi bien les rayonnements directs du soleil (ciel dégagé) que les rayonnements diffus (ciel nuageux). Toutefois, la production d’électricité est proportionnelle à la luminosité reçue par le panneau, et dépend aussi de la température. La puissance est optimale à une température proche de 25°C, elle décroît au-delà et en dessous.
Quel est le dégré d’ensoleillement du Lot-et-Garonne ?
Département très ensoleillé, en 2018, la Nouvelle-Aquitaine était déjà la 1ère région française en nombre de MW de photovoltaïque raccordés au réseau (2 521 MW).
Le Lot-et-Garonne, est parmi les 30 départements les plus ensoleillés de France avec environ 2 000 heures d’ensoleillement par an. Cela représente environ 13 jours d’ensoleillement en plus que dans le nord de la France.
En Lot-et-Garonne, l’ensoleillement est d’environ 1 300 kWh/m²/an sur une surface horizontale. Cela représente une puissance surfacique moyenne de 150 W/m² et une production journalière moyenne de 3,5 kWh/m². Il est possible, avec les technologies actuelles, de récupérer envion 15% de cette énergie.
Peut-on prévoir la production d’électricité solaire photovoltaïque ?
Les variations de la production d’énergie photovoltaïque, résultant des conditions météorologiques, s’équilibrent au niveau national et avec les autres énergies renouvelables. Elles sont largement prévisibles à court terme. Ces variations ne nécessitent pas un recours croissant aux énergies fossiles.
La question de la variabilité de la production ne se pose pas à l’échelle d’une installation photovoltaïque, mais doit être regardée sur l’ensemble du réseau électrique. Grâce à la répartition géographique des installations solaires sur l’ensemble d’un territoire, comme la France (foisonnement géographique), les variations de production locales sont lissées : les nuages ne couvrent jamais l’intégralité du territoire au même moment. On a donc une variabilité de production solaire moindre au niveau national. De plus, nos connaissances en matière de météorologie, de plus en plus précises, permettent d’anticiper les variations de production.
Enfin, les variations propres à chaque filière (éolien et photovoltaïque notamment) peuvent se compenser entre elles. Ainsi, à l’échelle du réseau national, le foisonnement géographique et la complémentarité entre énergies empêchent des variations brutales et importantes de la production d’électricité renouvelable, sans mettre en péril le réseau électrique.
Le développement du photovoltaïque comme nouveau moyen de production de l’électricité permet au contraire de diminuer le recours à de nouvelles centrales à gaz ou au charbon.
Les parcs solaires photovoltaïques au sol consomment-ils des terres agricoles ?
Aujourd’hui les surfaces soustraites à l’agriculture par les parcs photovoltaïques sont minimes et encadrées par la loi. Les développeurs sont notamment incités à privilégier les espaces délaissés, comme c’est le cas pour le projet des Grèzes.
Aujourd’hui, la perte de terres agricoles est essentiellement le résultat de l’urbanisation et de la reconquête de la forêt sur les terres inexploitées. La soustraction de terres agricoles par des parcs solaires photovoltaïques reste minime et encadrée par la loi depuis une circulaire du 28 décembre 2009.
L’objectif « zéro artificialisation nette » de terres agricoles, fixé par le ministère de la Transition écologique et solidaire suppose la mise en place de la doctrine ERC, « éviter, réduire, compenser ». Il impose aux porteurs de projets de mener une étude préalable agricole, pour les zones sensibles, pour caractériser le potentiel agronomique des terres. Les porteurs de projet sont invités à donner la priorité aux installations sur des espaces improductifs, délaissés et sans valeur agronomique, ce qui est le cas pour les parcelles étudiées pour le projet solaire des Grèzes. Les projets photovoltaïques permettent alors de valoriser ces terres.
Enfin, l’artificialisation des sols par un parc solaire est relative, il est très facile de démonter un parc au sol pour lui redonner, si besoin, une vocation agricole.
Quelles sont les conditions de démantèlement d’un parc photovoltaïque ?
A la fin de l’exploitation, les panneaux sont entièrement retirés aux frais du propriétaire du parc.
Avergies procèdera au démantèlement complet des panneaux, comme le veut la réglementation.
Dans la cas du parc des Grèzes, les panneaux solaires seront ancrés au sol à l’aide de pieux battus (pas de fondation). Une telle structure permet de réduire l’impact au sol et de retirer entièrement les structures du sol au moment du démantètement.
Le démantèlement est totalement pris en charge financièrement par le propriétaire du parc, Avergies. Ni la commune, ni les contribuables, ni les propriétaires des parcelles n’auront à supporter ce coût.
Les panneaux solaires sont-ils recyclables ?
Un panneau solaire cristallin est recyclable jusqu’à 95% de ses composants.
Un panneau photovoltaïque est composé :
- D’un cadre en aluminium
- De verre (75%-80%)
- De plastique
- De connexions en cuivre et/ou en argent
- Et de silicium cristallin
Les différents composants des panneaux solaires, arrivés en fin de vie, sont séparés pour être recyclés. Le verre, l’aluminium, le cuivre et l’argent sont recyclables à l’infini.
Le silicium peut être réutilisé jusqu’à 4 fois : soit pour fabriquer de nouvelles cellules photovoltaïques, soit fondu pour être utilisé dans la fabrication d’appareils électroniques.
Seul le plastique est mal recyclé aujourd’hui.
PV Cycle, association créée par les acteurs de la filière photovoltaïque en 2007, assure la collecte de tous les types de panneaux solaires photovoltaïques pour les recycler dans son usine dédiée à Aix-en-Provence. Le programme de reprise et de recyclage des panneaux est entièrement financé par les fabricants et importateurs.
Quelle est la durée de vie d’un panneau photovoltaïque ?
Les panneaux solaires ont une durée de vie allant jusqu’à 30 ans et sont presque intégralement recyclables.
Les caractéristiques physiques des matériaux photovoltaïques ne s’altèrent pas dans le temps. Leur durée de vie se situe entre 20 et 30 ans.
Cela permet une garantie de rendement électrique pouvant aller jusqu’à 30 ans.
Les panneaux solaires ont-ils composés de terres rares, dont la quantité est limitée ?
Les technologies solaires photovoltaïques actuellement commercialisées n’utilisent aucune terre rare.
Le silicium est le deuxième élément le plus abondant présent dans la croûte terrestre, après l’oxygène. Ce n’est ni une terre rare, ni un matériau critique en termes de risques sur les approvisionnements. De plus, les découvertes scientifiques, continues, dans le domaine du photovoltaïque permettent de réduire toujours plus la quantité de silicium nécessaire.
Certaines technologies utilisent des matériaux dits « critiques » en termes d’approvisionnement (à différencier des « terres rares »), comme c’est le cas pour l’argent et le cuivre. Ces matériaux sont toutefois présents en quantité minime (quelques milligrammes pour une centaine de kilos de panneaux).
Quel est le coût de l’énergie solaire photovoltaïque ?
Le solaire photovoltaïque est aujourd’hui une filière mature et compétitive par rapport aux moyens de production électriques conventionnels.
Grâce aux progrès technologiques et aux économies d’échelle liées au nombre croissant d’installations partout dans le monde, le coût de production de la filière solaire photovoltaïque est en constante baisse.
Son coût de production moyen (correspondant au tarif de vente du producteur au fournisseur d’électricité) se situe aujourd’hui en moyenne entre 6 et 10 c€ /kWh (hors taxes) selon la taille et la typologie des installations (sol, toiture). Les installations au sol sont les plus compétitives.
Pour référence le tarif d’achat réglementé de l’électricité en France en 2020 (prix auquel les particuliers peuvent acheter leur électricité) est de 15 c€ / kWh (hors taxes). Il comprend le coût d’acheminement de l’électricité par les réseaux.
A titre de comparaison, voici les coûts de production moyens d’autres énergies électriques (source : ADEME, 2019) :
- Solaire photovoltaïque : 6 à 10 c€ /kWh
- Nucléaire (installations existantes) : 5 c€ / kWh
- Nucléaire EPR (nouvelle génération de réacteur nucléaire) : 11 c€/ kWh
- Centrale thermique au gaz : 6c€ / kWh
- Eolien terrestre : 6c€ / kWh
Les installations photovoltaïques font-elles du bruit ?
Les panneaux solaires ne font aucun bruit, seuls les onduleurs peuvent produire un bourdonnement.
Les onduleurs émettent un son quand ils transforment le courant direct en courant alternatif. A quelques mètres, ce bruit est inaudible, y compris dans le calme et même en présence de multiples onduleurs. Il est certain qu’aucun son provenant régulièrement des équipements du parc solaire ne pourront être perçus par les riverains ou usagers.
Les installations photovoltaïques émettent-elles des rayonnements nuisibles pour l’homme ou pour les animaux ?
Les rayonnements électromagnétiques émis par une installation photovoltaïque sont si faibles qu’ils ne représentent pas de danger pour la santé des hommes et des animaux.
Une installation photovoltaïque fonctionne sous des tensions et intensités électriques couramment rencontrées dans la vie quotidienne. Elle n’émet pas plus de rayonnements électromagnétiques que les appareils électriques présents dans les habitations (électro-ménager par exemple). Ces rayonnements sont bien inférieurs aux recommandations à respecter pour éviter tout impact sur la santé et ne peuvent affecter la qualité du sommeil des habitants.
A une distance de 2 mètres, le champ électromagnétique d’une installation photovoltaïque est le même que le champ émis naturellement par la Terre. En l’absence d’ensoleillement (la nuit notamment), le champ émis est encore plus faible.
Les panneaux solaires photovoltaïques font-ils courir des risques d’incendie ?
Le risque d’incendie dû aux installations photovoltaïques est très faible.
La majorité des incendies d’installations photovoltaïques ne sont pas liés aux panneaux solaires eux-mêmes mais résultent de défauts de câblage ou de connectique. Avergies s’attachera à respecter précautionneusement les règles de sécurité incendie lors de la conception, la pose et l’entretien de l’installation.
Contrairement à certaines idées reçues, les pompiers sont autorisés à intervenir sur les installations photovoltaïques en cas d’incendie, en respectant les recommandations des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS).